Monsieur le Président,
Je vous écris en tant que citoyenne profondément attachée à ce pays, pour exprimer mon inquiétude et ma colère face à la situation actuelle du Sénégal.
Monsieur le Président, le Sénégal va mal. Très mal. Le peuple souffre.
Pendant que les coupures d’électricité se multiplient et que les prix flambent partout dans les marchés, les boutiques, les transports, les cantines scolaires, votre Premier ministre semble ne penser qu’à sa petite personne. Au moment où notre pays traverse une crise sanitaire, avec une maladie meurtrière qui a déjà fait plus de 25 décès, au moment où des régions entières sont encore sous les eaux sans aide réelle, il choisit d’appeler à des rassemblements politiques.
Monsieur le Président, il est temps de dire stop.
Il est temps de rappeler à votre Premier ministre et à votre gouvernement qu’ils ont été choisis pour servir le peuple, non pour s’en servir. Le Sénégal n’a plus besoin de slogans ni de spectacles, mais d’actions concrètes pour soulager la souffrance quotidienne des citoyens.
L’électricité manque, les taxes augmentent, les denrées deviennent inaccessibles, les familles étouffent. Même les services publics essentiels connaissent une hausse des coûts bus, cantines, eau, électricité… Rien n’est épargné. Et pourtant, le silence du gouvernement devient assourdissant.
Monsieur le Président, l’heure est grave.
Le peuple a besoin d’un signal fort, d’un Président qui siffle la fin de cette récréation et qui rappelle à chacun ses devoirs envers la Nation.
Respectueusement,
Ndeye Sow Leïla
La Républicaine
