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Gouvernance à l’IPRES et à la CSS, investissements désastreux : La sortie au vitriol du SATI

Le Syndicat Autonome des Travailleurs de l’IPRES (SATI) a publié ce jeudi un communiqué virulent, dénonçant la suppression du Ministère du Travail lors du remaniement du 6 septembre 2025 et son rattachement au Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme du Service Public.

Selon le syndicat, cette décision est une « parade toute trouvée par le régime actuel » pour « noyer les problématiques essentielles liées à la gestion du secteur des institutions sociales, l’état des lieux, et les réformes indispensables à mettre en œuvre ».Le SATI rappelle que les organisations de travailleurs ont alerté depuis longtemps sur la situation de gouvernance des institutions comme l’IPRES et la CSS, dont les organes sont « illégaux depuis 2016 » en raison de mandats prolongés indûment. Il pointe des investissements désastreux, des projets de modernisation catastrophiques et une précarité financière aggravée, sans que les nouvelles autorités n’agissent.

Malgré des injonctions du ministre du Travail depuis décembre 2024 (dates butoirs : 31 janvier et 1er mai 2025), les alertes sont restées lettre morte, laissant les institutions dans un « blocage institutionnel », avec des dirigeants intérimaires ou impliqués dans des procédures judiciaires graves.« Cette option politique de la suppression du Ministère du Travail, sûrement inédite depuis 1960, reste difficilement compréhensible », écrit le SATI, accusant le gouvernement d’élargir les attributions d’un ministère déjà débordé, incapable de réformer une administration marquée par « laxisme, déficit de transparence et de modernité ».

Il appelle à revenir à l’orthodoxie : « Il conviendrait pour le pouvoir politique de revenir à l’orthodoxie, en se donnant les moyens d’un pilotage efficient et rigoureux du secteur, la définition de politiques stratégiques, et enfin l’application des réformes indispensables. »

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